Statistiques brutes

     
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     Les conséquences respiratoires de la grippe font mondialement, selon les années, entre 290 000 et 650 000 décès selon les dernières estimations des différents centres d’observation, dont l’OMS. Le taux de mortalité le plus important s'observe dans les pays pauvres et notamment sub-sahariens, et dans nos pays concerne essentiellement les personnes âgées. 
     En France les épidémies chaque année provoquent le décès de dizaine de milliers de personnes, la plupart âgées de plus de 70 ans et hébergées en maison de retraite. La plupart du temps, comme en 1958 ou 1969, le nombre de morts dépassant à chaque épisode les 25 000 et pour une population inférieure à celle d'aujourd'hui, l'indifférence est générale. La saison hivernale 2014 - 2015 fut particulièrement sévère avec plus de 18 300 décès. Dans l’indifférence générale. Les hivers suivants les morts oscillent entre 9 000 et 14 000. Toujours dans l’indifférence quasi générale. Pas de traitement, un vaccin annuel délaissé par une majorité de nos compatriotes. 
     Le virus du Sida, depuis 1920, provoqua la mort de 36 millions de personnes et le double de contaminées. Toujours dans l’indifférence générale, d’autant que le mode de transmission est différent. Pas de traitement, pas de vaccin. 
     Toutes choses étant égales par ailleurs, l’épidémie du Covid-19 (pas de traitement, pas de vaccin) de cette année n’est guère plus agressive qu’un virus grippal, et pourtant les décisions prises dans l’affolement général, la panique, auront permis de ruiner l’économie, raboter les libertés et pas même minimiser les conséquences. 
     Le tableau ci-joint (Lien ICI ) compare à ce jour la situation dans différents pays. J’ai volontairement omis la Chine, non significative à cause de sa duplicité. Je n’ai pas analysé non plus l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Australie. J’ai fait en sorte que la somme des populations des États européens sélectionnés approche celle des USA. J’ai également comparé la situation de la Suisse, du Canada et du Royaume Uni. Les chiffres des contaminations et des décès sont issus de la base de données du « Dashboard by the Center for Systems Science and Engineering (CSSE) at Johns Hopkins University (JHU) » (lien ICI à visionner les chiffres évoluant chaque jour). Chaque état comptabilisant différemment, on peut noter certains biais statistiques qui restent cependant mineurs.
     Et l’on constate que malgré le matraquage continue des médias, les USA ne sont pas le pays le plus martyrisé, que les pays qui n’ont pas pratiqué de confinement ou un confinement léger ne sont pas les plus touchés et que d’une manière globale les pourcentages observés sont, à l’heure actuelle et sans plus présager, relativement dérisoires en regard des populations et assez proches les uns des autres au vu de leur petitesse. 
     Il eût été nécessaire de conserver une certaine présence d’esprit avant de décider de mesures drastiques. Mesures que je comprends émanant du corps médical mais disproportionnées de la part de gouvernants en charge de populations. Le ratio bénéfice/risque étant déséquilibré eu égard à l’ensemble de la collectivité. 
     Et sans être grand devin je peux prédire que le confinement, absurdement, va se poursuivre. L’épineuse question de sa sortie créera évidemment d’autres discriminations injustifiées.

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