Censure, un mal pour un bien ?
Madame Anastasie , 1874, par André Gill (1840-1885), caricature utilisée pour symboliser la censure Et si cette motion de censure, votée par une majorité d’irresponsables, ayant été un mal, mais révélant scélératesse, perfidie, devenait un bien ? Au moins sait-on désormais ce que valent les négociations menées avec une Le Pen ivre de son pouvoir : promesse d’alcoolique ! Barnier – qui aurait mieux fait de s’abstenir – tenta maladroitement de l’approcher pour éviter cette censure. Tout ce qu’elle exigeait, elle l’obtint ; il abandonna la taxe sur l’électricité, la modification de l’aide médicale d’État, la réforme du scrutin pour les futures élections et l’abandon du non-remboursement de quelques médicaments. Le Premier ministre cessa toute discussion lorsqu’il s’aperçut qu’elle en redemandait. Trop, c’était trop. Il espéra qu’avec ce qu’elle avait obtenu elle ne le censurerait pas en associant sa voix à celle des gauches. Elle montra alo...