Ça suffit !

 

Capture d'écran film "Kaamelott" d'Alexandre Astier

   Je vais faire court.

   Ça suffit ! Avant même de savoir ce que ce gouvernement nouveau va proposer, des bandes de sinistres prédateurs annoncent leur intention de déposer une motion de censure. Ces gens-là sont indignes de prétendre à un quelconque pouvoir. Inaptes à gouverner, ils ne connaissent que la négation de tout, incapables qu’ils sont de construire quoi que ce soit.

   Ça suffit ! Avant même qu’ils aient pris leur fonction, le gendarme guignolesque d’un parti peau de chagrin annonce que six ministres, qui ont accepté sans son aval leur nomination auprès du Premier ministre, sont exclus de ce parti. Je crois savoir que ce personnage joua un temps au ministre près de ce même Premier ministre. Qu’il aille donc au bout de son ridicule. Qu’il se vire lui-même à coups de bâton de ce parti pour avoir osé s’acoquiner un temps avec S. Lecornu.

   Ça suffit ! Avant même la fin de son mandat, de piètres barbons demandent la démission du président de la République. Peu importe la façon dont ils entourent leurs arguties mielleuses, ce ne sont que vulgaires factieux et ne méritent que le sort réservé aux traîtres. On nous dit par ailleurs que de Gaulle lui-même n’hésita pas à démissionner. Mais personne n’eut l’indécence de le lui demander, et la situation n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui. Alors la France était la quatrième puissance mondiale, et surtout nuls prédateurs n’étaient en embuscade à la porte du pouvoir. De Gaulle partait avec le sentiment du devoir accompli. Ceux qui se sont succédé après le départ du général n’ont fait que ruiner son héritage, se reposant sur les lauriers acquis, incapables de prévoir le bouleversement mondial qui se profilait.

   Aujourd’hui la France n’est plus seule. Les turbulences qu’elle traverse se régleront tôt ou tard. Car maillon important de l’Europe, cette dernière saura, le cas échéant, s’immiscer dans sa gestion. Pour l’heure, le spectacle affligeant qu’offrent tous ces trublions d’opérette devient atterrant et malhonnête. Car nous savons ce que sont leurs supputations, prendre la place qu’ils guettent, sans se préoccuper des conséquences, pour assouvir la gloire dérisoire, éphémère qui les obsède.

   Voilà, c’est tout. Et ça suffit !

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