Virus et coquelicot



     Avant de passer à autre chose, une dernière mise à jour des chiffres de la pandémie au 21 avril : ICI
     J’ai intégré les observations mondiales effectuées par JHU. Chacun pourra en penser ce qu’il lui plaira, me gardant bien d’affirmer quoi que ce soit tant l’hystérie est grande dans cette affaire. 
     Je constate tout de même, tout comme hier, que les États qui n’ont pas confiné ne présentent pas a priori plus de décès que les autres, en pourcentage. 
     À ce propos, si d’une manière générale les courbes des contaminations (à l’exception de celles de la Russie, de l’Afrique du Sud, de l’Argentine ou du Brésil qui sont très ascendantes) de la plupart des grandes nations deviennent étales, celles des morts continueront vraisemblablement d’évoluer puisqu’un décalage d’environ trois semaines existe entre l’entrée en réanimation d'un malade et son éventuel décès. 
     Toutefois le virus ne touche qu’une infime partie de la population. D’aucuns affirmeront que le confinement produit ses effets, d’autres qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’un virus peu agressif, les décès étant dus aux pathologies annexes qu’il suscite et notamment cet orage cytokinique provoqué par une exacerbation des défenses immunitaires. 
     Bref, il est l’heure de parler d’autre chose, notamment des premières hirondelles qui sont apparues dans le ciel et des coquelicots entraperçus cette après-midi en promenant le chien.

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