Un prof d'histoire décapité

 

Couverture de Charlie-Hebdo

   Hier soir je m’apprêtais à publier sur ce blog une critique du couvre-feu lorsque j’appris avec stupeur la décapitation d’un professeur d’histoire par un abruti prétendu musulman (s’il s’agit bien de celui abattu par la police, et l’enquête le déterminera) de dix-huit ans contaminé à l’islamisme intolérant, autre virus atrophiant les cerveaux. Face à cette horreur absolue le couvre-feu devint dérisoire à mes yeux et repoussais sa critique à plus tard.
    Parce qu’il avait fait un cours à ses élèves, avec pour support les caricatures de Mahomet, quelques uns se sont plaints de ce professeur à leurs parents qui eux-mêmes le firent par le biais des réseaux sociaux ainsi qu'à la direction du collège, allant jusqu’à demander son renvoi, sinon plus en dévoilant son nom et son adresse.
    Cela suffit ! Si un professeur ne peut faire un cours sur le sujet qu’il est libre de choisir sans qu’élèves et parents se récrient, que devient la liberté de pensée dans ce pays ? Et surtout que devient la liberté de l’enseigner ?
    Ne nous méprenons pas, le ou les individus qui ont commis cet acte, comme les précédents, ne sont que les instruments d’idéologues qui, au nom de cette liberté d'expression que nous leur accordons, la dénient aux autres en incitant à la violence, se gardant bien d’agir eux-mêmes. Plus que les tueurs, gangrénés jusqu’à la moelle, imbéciles sans conscience et sans culture, ce sont ces quelques idéologues rampants islamistes venus d’États aux sombres desseins, exégètes intégristes, prédicateurs salafistes, imams dévoyés ou ayatollahs rétrogrades, imposteurs d’abord, blasphémateurs surtout de la pensée du prophète, les responsables de cette barbarie, et partant, de ces élèves et de leurs parents dénonciateurs à la réaction intolérable.
    Représentants de Mahomet, en rien ils ne le sont, apostats résiduels issus de ses excréments en fait. La caricature de Charlie Hebdo prend alors tout son sens :
en effet, " c’est dur d’être aimé par des cons ".
    Bien que je pense, après réflexion, que Charlie-Hebdo, en généralisant, se trompait, ces individus-là n’aiment pas plus Mahomet qu’Allah, ils n’aiment que leur propre intolérance et leur bestialité. Ce sont avant tout de vulgaires assassins. Assassins de la personne qu’ils tuent, assassins de leur religion, de son prophète, de ses représentants, de ses fidèles, assassins de l’espoir.

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