Mélenchon, tribun équivoque

Jean-Luc Mélenchon face aux policiers qui perquisitionnaient son domicile et les locaux de La France insoumise. (Capture d’écran divers sites)

 

   Nul doute que si Mélenchon avait vécu en 1894, il fût devenu chef du clan des anti-dreyfusards. Plus hargneux que lui vis-à-vis d’Israël, on n’en trouve guère. Peut-être parmi les terroristes du Hamas, qu’il aime, et admire certainement puisqu’il refuse de les considérer comme tels. Ainsi que ses fidèles d’ailleurs, Panot, Bompard et d’autres. Il y a même une de ses fans, Obono, députée de son état, qui les considère comme des résistants. À quoi ? On se le demande, Israël ne s’étant guère préoccupés de ces islamistes depuis quelque temps. Ce qui permit leur raid d’assassins, surgissant des souterrains bâtis avec l’argent du Qatar, au lieu d’en faire bénéficier les Gazaouis qui n’ont que la pauvreté pour compagne. Terroristes massacrant à tout va comme rarement on le vit ; ou alors peut-être autrefois du temps des barbares qui fondaient de steppes lointaines, dévastant tout sur leur passage. Ou plus récemment, au Rwanda.

   Mais revenons à notre chef de clan, Mélenchon l’équivoque.

   Désormais il accuse la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, d’être allée en Israël pour « camper à Tel Aviv et encourager le massacre », dans un tweet sous une photo montrant un rassemblement de soutien aux Palestiniens, affirmant que la France, c’était ça. Manifestation à laquelle il participait avec ses affidés. Décidément, il aime se vautrer dans l’insinuation. Et surtout le lamentable à l’usage de la vengeance islamiste, rajoutant aux menaces de mort que la Présidente reçoit régulièrement. La perfidie en guise de politique. Si c’est cela sa France, elle ressemble aux dictatures qu’il admire où l’on persécute, emprisonne ou tue qui n’est pas d’accord avec le chef. Et l’on comprend mieux dès lors sa complaisance vis-à-vis du Hamas. Et l’on comprend également pourquoi une majorité de Français, avec les partis inféodés qui n’en peuvent mais, se désintéressent de ce programme politique.

   Qu’il le veuille ou non, les terroristes du Hamas, tout comme ceux du Hezbollah qui ont ruiné le Liban, ne sont en rien représentatifs des Palestiniens et c’est une erreur que croire les soutenir lui apportera de nouveaux électeurs. Et l’on comprend mieux son discours équivoque. Car c’est un peu cela, en définitive, son acharnement à camper sur des positions indéfendables, sa motivation. Elle ne sera pour lui que le tombeau de l’Histoire. On ne retiendra de lui que ces erreurs récurrentes qu’il se plaît à commettre en soutenant tout et son contraire.

   Et il n’y aura rien d’autre à en dire.

   L'action à mener est d’œuvrer pour deux choses : la création d’une Palestine indépendante, débarrassée des barbares actuels, vivant en paix aux côtés d’Israël et faire de Gaza une province de l’État Hébreu. Les Gazaouis devenant des citoyens Arabes au même titre que ceux qui vivent déjà en Israël. Car ne nous leurrons pas, cette langue de terre ne peut survivre ainsi et l’intérêt de ce peuple est aussi de se libérer du joug des assassins qui le gouvernent en le maintenant dans la précarité et la misère inversement proportionnelles à l’exiguïté de ce territoire.

   Quant à Israël, puisque les Nations au sortir de la Seconde Guerre mondiale ont créé ce pays, il est normal qu’il se défende pour sa survie. Et non pas en bombardant les civils, puisque prévenus et incités à s’éloigner du lieu des combats, mais les barbares qui s’y trouvent. Tout comme la France après les attentats commis sur son sol s’est attaquée aux terroristes de Daesch.

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