Le Bon, la Brute et le Truand

De gauche à droite, le Bon, le Truand, la Brute. Capture d'écran

 

   Depuis plusieurs jours je me désintéressais des nouvelles du monde lorsque je vis une sorte de remake d'un vieux film, genre "le truand, la brute et le bon" avec un Poutine derrière la caméra. Captivé, je ne lâchais rien espérant au happy end habituel des films de Hollywood.

   Il y avait là pourtant tous les ingrédients d'un chef-d’œuvre selon Boileau, à savoir l'unité de temps, de lieu et d'action ainsi que des acteurs qui ne composaient pas leur rôle. Naturels ! "Drame à Ok Corral" en quelque sorte. Las ! Le shérif Trump était pourri et son assistant Vance pire que lui. C'est très vite devenu "Pendez-le haut et court". Heureusement le héros Zelensky réussit à s'enfuir avant qu'il ne fût trop tard, accompagné des grognements des deux porcs qui le poursuivaient de leur vindicte.

   Étonnamment je n'ai pas ressenti ce sentiment de déception qui vous étouffe lorsque le prix payé est manifestement supérieur à la chose acquise. Après tout, les costumes n'étaient pas d'époque et ressemblaient plus à celui du héros préféré des Américains, Al Capone. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, je transposai mon western au temps de la prohibition, voire à celui de la drogue genre "American gangster".

   Quoi qu'il en soit, l'Histoire retiendra que deux voyous dirigèrent les USA, devenus une sorte de Mafia, à partir de 2025 et qu'ils s'entendaient comme mafiosi pour racketter tous ceux qui les approchaient. C'est à peu près tout ce qu'il y a à en dire et à en retenir, en attendant que le peuple, rassasié de leurs malversations et de leurs éructations, les renvoie vers leurs pénates ou la prison.

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