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Les violeurs de Mazan

  Deux satyres regardent une nymphe endormie Sebastiano Ricci, 1712-1716 Palais des Beaux-Arts de Lille    « Je ne suis pas un violeur ! » , rétorque chaque accusé du procès de Mazan. Mis à part le mari, Dominique Pelicot qui, dans une soudaine lueur de raison, se définit comme un violeur, les autres cherchent un prétexte pour se disculper d’abord face à leur conscience, ensuite face à leurs proches et enfin face à la sentence inévitable. Pauvres types !    Bien sûr que si ! Et leur déni me rappelle celui des étudiants ayant participé à l’expérience de Milgram, sociologue démontrant la soumission à l’autorité. En l’occurrence celle du mari, dieu dégénéré appelant à violer son épouse par un troupeau de satyres bandant, accourant, baveux lubriques, le caleçon bas vers la nymphe endormie, Gisèle Pelicot, afin d’assouvir la frénésie sexuelle les taraudant. Abject !    Et qu’on ne dise pas que nous leur ressemblons, comme le proclame un journaliste, Karim Rissouli, dans une diatribe lam

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